Pour une meilleure reconnaissance du métier d’assistant familial au CD30 – PREAVIS DE GREVE

Le  jeudi 5 novembre notre syndicat a déposé un préavis de grève pour la journée du 12 novembre afin de porter des revendications qui permettent d’améliorer le statut et les conditions de travail des assistants familiaux du Conseil Départemental du Gard.
Comme la loi l’y contraint, nous souhaitions rencontrer notre employeur en la personne du Président du Conseil Départemental par interim,  M. PISSAS. Son administration a répondu qu’il n’avait pas le temps de nous recevoir et nous a proposé une réunion en visio conférence avec le DGADS (M. Julien), la DEPE (Mme Arnoux) la DR, et la semaine prochaine,  la DGS (Mme Paquien).
Nous considérons que seul le Président qui est notre employeur, est habilité à prendre des décisions. C’est la raison pour laquelle nous avons décliné les propositions de rencontre de l’administration.
Nous restons donc mobilisés pour la journée du 12 novembre et continuerons à faire signer la pétition qui a déjà recueilli 138 signatures au format papier et 307 au format numérique.

Les assistants familiaux revendiquent :

  • Une meilleure rémunération sur la base de 151 h 67 dès le premier accueil.
  • Nous demandons la prise en compte de l’ancienneté pour un assistant familial ayant travaillé à l’extérieur de notre collectivité (autre département ou association).
  • Nous demandons l’alignement de l’ancienneté sur celle de la fonction publique.
  • Le paiement d’une astreinte lorsqu’il est demandé au professionnel de rester à disposition.
  • Intégrer la sujétion au contrat d’accueil, celle-ci devant suivre l’enfant.
  • Reconnaissance des 10 jours fériés dans l’année.
  • Création d’une indemnisation afin de couvrir les frais afférents à l’accueil de l’enfant (achats d’encre, papiers, timbres, etc).
  • Attribution d’un téléphone portable et d’un ordinateur portable.
  • Attribution systématique d’une carte professionnelle du type carte vitale.
  • Le remboursement au réel des déplacements dans l’intérêts de l’enfant.
  • Dans l’intérêt des enfants, les calendriers visites médiatisées, visites des parents et autres rendez-vous doivent être établis en collaboration avec les assistants familiaux et les équipes ASE.
  • Aucun déplacement doit être effectué par l’assistant familial le 24 décembre, le 1er janvier le 1er mai après 16 h.
  • Un week-end par mois sans enfant.
  • La reconnaissance du travail de nuit par une majoration sup salariale.
  • Création d’un espace ressources humaines faisant apparaitre l’ancienneté et tout type de congés.
  • Mise en place d’un binôme dés la signature d’un contrat d’accueil.
  • Une supervision par secteur géographique par un psychologue ou psychanalyste extérieur à la collectivité.
  • L’analyse des pratiques professionnelles par un professionnel également extérieur.
  • Dans le cadre des violences subies dans le cadre professionnel (Informations préoccupantes, agressions physiques ou verbales) la proposition systématique d’un rendez vous avec le psychologue du travail ou un psychologue hors ASE, à l’assistant familial et à la cellule familiale.
  • Dès l’accueil de l’enfant, nous demandons l’attribution des documents à l’assistant familial (original ou copie) : carte d’identité, carte vitale, livret de famille, carnet de santé, etc.
  • Réception par l’assistant familial de son bulletin de salaire avant le 5 du mois d’après.
  • Lors de trop perçu de salaire, souvent suite à des erreurs de l’administration, une information doit partir à l’intéressé avec possibilité d’échelonner la dette.
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