Lors de la dernière rencontre concernant la procédure liée à la gestion de la crise COVID 19, le 16/06/2020, Madame PAQUIEN , Directrice Générale des Services, a annoncé aux organisations syndicales qu’en raison des « retombées » de la crise sanitaire et de son impact sur les budgets des postes qui avaient été validés faisaient l’objet d’un nouvel arbitrage.
Sur les 191 postes vacants au 15/06/2020, 126 faisaient l’’objet d’une procédure de recrutement. Cependant, 65 postes devaient être rediscutés avec les DGA.
Dans le détail il s’agit :
- 31 postes à la DGADS
- 7 postes à la DGADCV (hors mouvement)
- 16 postes à la DGAML (hors mouvement)
- 10 à la DGARI
- 1 à la DGS.
Ces postes qui devaient être budgétisés à la DM de juillet risquent fort de disparaître.
Force est de constater que derrière l’alibi de l’impact de la crise actuelle qui entrainerait « un nécessaire » gel des crédits jusqu’à la fin 2020, l’Administration en profite pour supprimer des postes.
Il semble à n’en pas douter que les automatismes du « monde d’avant » reprennent leur cours pour ce « monde d’après ». La politique d’austérité budgétaire s’inscrit dans continuité de celle poursuivi avant le confinement. Cette continuité se retrouve aussi au niveau national avec les graves reculs induits par la Loi de Transformation de la Fonction publique qui se voient confirmés par les décrets parus et ceux à venir profitant de la trêve estivale qui s’ouvre :
- plus de privatisations,
- plus de casse des statuts,
- plus d’assouplissements des règlementations sociales
- et un retour de la contre-réforme des retraites !
Nous ne pouvons ni nous taire, ni oublier que le désastre que nous venons de vivre et qui se poursuit encore, trouve sa source dans l’incurie de nos dirigeants politiques et dans l’avidité de ceux qui les soutiennent, en premier lieu, les multinationales et la finance !
La CGT reste déterminée dans la période actuelle et avec les agents et salarié.e.s du Conseil Départemental nous continuerons de porter les revendications suivantes :
- La sauvegarde et le développement de notre système de protection sociale et de retraite, et le retrait du projet de système par points voulu par le gouvernement,
- L’abrogation de la loi dite de « transformation de la Fonction publique « ,
- Le maintien et le développement des libertés syndicales et démocratiques, dont le droit constitutionnel de grève,
- Le dégel immédiat du point d’indice de la Fonction publique et l’augmentation des salaires du public et du privé sur la base du SMIC à 1 800 €, des pensions et des minimas sociaux,
- L’arrêt des suppressions de postes et fermetures des services publics, la réouverture de services publics et sociaux de proximité pour répondre aux besoins des populations dans une organisation équilibrée et écologiquement responsable des territoires, le réengagement financier de l’État dans le financement des services publics,
- Le recrutement massif d’emplois statutaires et l’ouverture des postes nécessaires,
- L’arrêt de tout processus d’augmentation du temps de travail et sa réduction à 32h par semaine,
- Le rétablissement de l’Impôt Sur la Fortune et une contribution accrue du capital au financement des services publics,
- Le respect plein et entier de la démocratie sociale, du syndicalisme, de son rôle de représentation des agents et de ses moyens de fonctionnement et d’intervention (Comité Technique et CHSCT).