Le tourisme social est l’outil pour des vacances de qualité à des prix accessibles. L’absence de vision gouvernementale pour la réouverture des structures de tourisme pèse lourdement sur les entreprises du tourisme social.
Ce dernier pose, à travers la problématique des vacances en France comme à l’étranger, les questions suivantes :
• le développement humain, dans la paix et en harmonie avec son environnement ;
• parvenir à concilier en permanence le social et l’économique en respectant les peuples ;
• répondre aux besoins des salariés d’ici et d’ailleurs sur les bases d’un véritable développement durable.
Le tourisme social permet à chacun de créer ses vacances en rendant effectif le droit aux vacances et en permettant à chacun de pouvoir partir.
C’est hors de toute logique actionnariale, que les opérateurs du tourisme social réalisent plus de 24 millions de nuitées par an.
Nous exigeons que les aides gouvernementales allouées au secteur du tourisme soient modulables en fonction de l’existence de dividendes versés ou pas aux actionnaires.
Les grands opérateurs marchands ne peuvent recevoir les aides gouvernementales s’ils versent ces dividendes.
Non au hold-up sur les chèques vacances !
En ponctionnant 30 millions d’euros dans les caisses pour abonder le fond d’aides aux TPE-PME à la demande du gouvernement, le conseil d’administration de l’ANCV (établissement public à caractère industriel et commercial qui gère les chèques vacances) réalise un véritable hold-up sur l’argent des bénéficiaires.
La CGT s’y est opposée. Il s’agit là d’un détournement intolérable de l’épargne des salariés et des agents de la Fonction publique (État, territoriale, hospitalière) aux revenus les moins élevés. La demande de l’État crée un précédent dangereux de financement par l’ANCV de politiques publiques ne relevant pas de son objet social.
Enfin, ce prélèvement sur les réserves financières de l’ANCV aura des conséquences préjudiciables sur les moyens financiers dédiés aux politiques sociales en direction des personnes les plus démunies et les plus pauvres.