Extrait de la lettre écrite au Président du CD30 le 18 novembre dernier :
Monsieur le Président,
Quand vous avez écrit à tous les agents, suite au mouvement de grève du 14 novembre, nous n’avons pas répondu même si nous partageons totalement les écrits du syndicat SUD. Même si, au mépris de la loi vous ne nous avez pas reçus dans le cadre de ce préavis, même si vous écrivez « j’ai toujours accordé une grande importance à la régularité de ma présence » et que nous ne nous sommes pas rencontrés depuis 2017.
Quand vous nous invitez à la signature d’une convention en faveur du FIPHFP, nous n’avons pas répondu, ne voyant pas en quoi nous pourrions être utile aux agents de la collectivité. Les organisations syndicales n’ont pas à faire de la représentation afin de laisser croire qu’il existe un réel dialogue social dans notre collectivité. Nous vous laissons notre part de petits fours.
Mais quand, vous programmez un CHSCT extra-ordinaire le 13 décembre, à la demande de tous les représentants du personnel parce que vous y êtes obligé par la loi, vous le faites au détriment du temps accordé initialement au Comité technique(1). Nous sommes dans l’obligation de réagir.
Si votre souci et votre respect du dialogue social et des organisations syndicales se résume à cela, sachez, Monsieur le Président, que nous ne partageons pas cette conception. Nous y trouvons une forme d’agressivité et d’irrespect envers les agents que nous représentons.
Monsieur le Président vous écrivez:
Je continuerai comme je m’y suis engagé à être attentif et concerné par les conditions de travail de nos agents parce que je crois en leur valeur et leur sens du service public.
Prouvez le en nous recevant comme nous vous le demandons depuis de longs mois, ainsi que les agents quand ils sont en grève…
Le syndicat CGT
(1) : la durée du comité technique a été réduite d’une demi journée pour permettre l’organisation du CHSCT extraordinaire.