Déterminé.e.s plus que jamais, des centaines d’agent.e.s du secteur médico-social : crèches, services sociaux, protection de l’enfance, Services d’aide, d’accompagnement et de soins à domicile, EHPAD…. se sont fortement mobilisés partout en France jeudi 3 décembre 2020.
À Nimes, Chambéry, Nancy, Nice, Paris, Gap, Poitiers… des rassemblements se sont tenus devant les conseils départementaux, mairies, Agences Régionales de Santé…
Des dizaines d’établissements d’accueil du jeune enfant (crèches) ont été fermées.
Pour les professionnelles du secteur médico-social, la colère s’amplifie de jour en jour !
Face à des conditions de travail de plus en plus difficiles, un manque de personnels criant, une perte de sens des métiers, des burn-out de plus en plus nombreux, des salaires de misère, des services publics de plus en plus dégradés (115 saturé, dispositifs d’hébergement saturés, aides financières restreintes, dispositifs d’accueil de protection de l’enfance saturés, jeunes oubliés etc.), les réformes régressives imposées à marche forcée par le gouvernement, un point d’indice gelé depuis près de 10 ans : Les agents disent stop !
Dans le Gard la manifestation s’est tenue devant la délégation départementale du Gard de l’ARS Occitanie. Cette dernière a reçu une délégation des représentants syndicaux des syndicats SUD et CGT et le compte-rendu de la réunion établi par l’ARS est consultable sur ce site.
Parce que nous avons raison, parce que nous sommes mobilisé.e.s, en action, le gouvernement et nos collectivités doivent nous entendre.
Gagnons sur nos revendications :
- des places disponibles en milieu ouvert, en établissement et en famille d’accueil,
- 10% de postes supplémentaires immédiatement pour répondre aux besoins de toutes les situations pour un service public de qualité ;
- 10% d’augmentation immédiate des traitements dans le cadre du statut de la fonction publique territoriale ;
- 10% de réduction de temps de travail permettant de lier qualité de vie professionnelle et qualité de vie familiale avec des embauches en compensations et sans perte de rémunération ;
- 10% du temps de travail consacrés à la formation professionnelle ;
- Des moyens de protection essentiels pour exercer en toute sécurité pour un service public de qualité ;
- L’abandon immédiat des projets de lois régressifs du gouvernement en faveur de politiques ambitieuses de la Petite enfance, du Grand Age, de la protection de l’enfance.