Madame la DGS à transmis le 3 janvier dernier une note à l’attention des agents départementaux relative à « l’exercice du droit de grève et rappel des règles relatives à l’utilisation des moyens du service ».
Retrouvez ci-après la réponse que notre syndicat a transmis ce jour à Madame la DGS ainsi qu’au Président du Conseil Départemental.
La CGT réaffirme que la grève est un droit fondamental et constitutionnel qui n’impose pas aux agents de se déclarer la veille.
Pour une bonne et juste information nous devons compléter la note de service du 3 janvier 2020 de la DGS :
La loi impose un préavis de grève de 5 jours francs. Dans le cadre de ce préavis l’administration a autorité de prévenir les usagers, d’organiser le service public en conséquence. Le Président BOUAD a obligation de recevoir les organisations syndicales pour entamer des négociations afin d’éviter la grève.
En ce qui concerne la CGT il va sans dire que tous les préavis sont déposés à temps.
En ce qui concerne notre employeur la donne n’est pas la même, aucune information aux usagers, pas de négociations antérieures à la journée de grève. Il nous semble à la CGT que les droits et obligations doivent être respectés par les deux parties concernées.
Notre collectivité rencontre depuis plus d’un an de graves difficultés de fonctionnement et d’organisation qui ont pour origine les réorganisations et les manques de moyens humains dans la majorité des services (DRH, DGADS, Routes….) .
Face à ces problématiques les agents ont déjà démontré à l’autorité leur professionnalisme et leur attachement au Service Public et ce n’est pas en cette période de crise sociétale que de telles valeurs seraient abandonnées.
La grève est la résultante d’un manque d’écoute et de dialogue social que ce soit avec notre collectivité ou avec l’Etat. C’est le seul moyen qui reste aux salariés pour faire entendre la gravité de la situation et leur mécontentement, face à des mesures injustes, et pour certaines imposées.
Pour faire valoir leurs revendications les agents grévistes se rallient de façon réfléchie à un mouvement, en toute légalité.
Nous demandons à notre employeur et à notre administration de s’inscrire eux aussi dans la légalité et de tenir les engagements que la loi lui confère : l’organisation du service public.
En ce qui concerne l’organisation du travail nous souhaiterions, qu’avant de parler de période de mouvement social, notre administration prenne la mesure de la désorganisation de tous les services qui ont généré dans notre collectivité des dysfonctionnements et du mal-être au quotidien.
En conclusion nous appelons les agents grévistes à poursuivre en toute responsabilité leur participation dans les mouvements sociaux et nous demandons à notre administration de recommencer à recevoir les organisations syndicales comme la loi l’impose lors des dépôts de préavis de grève.
Le Syndicat CGT