Mardi 10 décembre environ 900 000 personnes étaient dans la rue, dont 15 000 dans le Gard, pour dire NON à la Reforme des retraites de Macron.
Les annonces du premier ministre hier mercredi ne font que conforter la population et les organisations syndicales dans leur refus de cette réforme dont la finalité reste inchangée. A savoir la mise à mal de notre système de répartition d’une part et d’autre part l’ouverture de la couverture retraite aux appétits de la finance internationale (ex fond de pension américain black rock).
Les 10 Points du discours d’Edouard Philippe qui mettent le feu aux poudres.
D’ores et déjà, nos organisations CGT, FA, FO, FSU et Solidaires ont décidé de reconduire la grève. Elles dénoncent la minoration systématique effectuée par le gouvernement des taux de grévistes particulièrement visible notamment dans la Fonction Publique Territoriale.
Nous dénonçons la volonté de division du pouvoir pour affaiblir le mouvement alors même que ce projet va accentuer les inégalités et détruire les solidarités. Nous refusons la double peine pour les femmes dans la fonction publique qui découlerait de la mise en place de ce projet malgré les déclarations d’intention du gouvernement sur l’égalité femmes / hommes. Profondément attachées à la solidarité, nous refusons la division entre générations et catégories professionnelles et de laisser nos jeunes collègues subir cette réforme.
N’acceptons jamais de sacrifier nos enfants et petits-enfants. Pour nous, la retraite à 64 ans, c’est non.
Plus que jamais, nous continuons à revendiquer :
- Une amélioration et une consolidation de nos retraites, avec le maintien des régimes existants, notamment le Code des pensions civiles et militaires et la Caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales, ce qui passe par le retrait du projet gouvernemental.
- Le maintien de la catégorie active pour tenir compte des spécificités dans les trois versants de la fonction publique et une meilleure prise en compte de toutes les formes de pénibilité.
- Des augmentations générales de salaire avec, en particulier, une revalorisation immédiate du point d’indice et l’attribution de points d’indice supplémentaire de manière uniforme.
- Des créations d’emplois statutaires dans les nombreux secteurs qui en ont besoin, et un plan de titularisation des contractuels.
- La défense des missions publiques et donc l’abandon de toutes les formes d’externalisation et de privatisation.
- Le renforcement du Statut Général, garantie pour le citoyen d’un service public neutre et impartial et, par voie de conséquence, l’abrogation de la loi dite de transformation de la Fonction publique.