Revenu universel d’activité : le grand big bang des prestations sociales

Lundi 3 juin, avait lieu le lancement de la concertation sur le revenu universel d’activité (RUA), évoqué pour la première fois par le gouvernement Macron dans le cadre du plan pauvreté. Derrière l’écran présenté par Agnès Buzyn, de lutter contre le non-recours aux droits et contre la pauvreté, il faut regarder en détail le projet. Faire mieux avec autant engendrera de facto une baisse générale des droits.

En France, est considéré comme pauvre tout individu vivant dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur à 60 % du niveau de vie médian (1 015 euros par mois pour une personne isolée en 2015). Cela représente 14,2 % de la population et 8,8 millions de pauvres, avec un taux qui monte à 19,8 % pour les moins de 18 ans, autrement dit un enfant sur 5.

Le gouvernement prétend vouloir lutter contre la pauvreté. Pourtant, le revenu universel d’activité n’est pas une aide supplémentaire pour les plus précaires puisque ce dernier consiste en la fusion de plusieurs prestations sociales (revenu de solidarité active, aides pour le logement, prime d’activité et peut être même l’allocation adulte handicapé et aide de solidarité spécifique).

 

Vous pouvez consulter la vidéo explicative en suivant le lien ci dessous :

https://www.cgt.fr/actualites/france/interprofessionnel/legislation-precarite/revenu-universel-dactivite-le-grand-big

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