Emmanuel Macron et son gouvernement n’ont toujours rien compris : le cap libéral et l’austérité sont maintenus.
Dans une allocution enregistrée de 13 minutes, le président de la République s’est livré à un véritable exercice d’enfumage ! Une opération de communication alliant menaces, misérabilisme et mea culpa hypocrite, dès les premières minutes de son intervention…
Multiplication de tours de passe-passe ; de vieilles recettes d’un vieux monde qui poursuit une politique d’austérité subie depuis 40 ans. Le président tourne le dos aux revendications légitimes des salariés du privé et du public, des privés d’emplois, des jeunes et des retraités.
RIEN :
- pour le point d’indice des fonctionnaires, au contraire de graves menaces sur les services publics.
- pour les jeunes qui subissent des violences et une répression inacceptables.
- pour l’égalité d’accès aux études,
- sur les salaires et la reconnaissance des qualifications et de l’expérience professionnelle.
- sur la justice fiscale, l’ISF et le CICE.
- pour l’augmentation du Smic. Les 100 euros pour les travailleurs payés au smic, sans 1 euros pour l’employeur, ne sont qu’une anticipation de l’augmentation de la prime d’activité, déjà prévue dans le budget du gouvernement.
- pour la revalorisation des pensions limitée à 0,3% alors que l’inflation va dépasser les 2% en 2019.
- pour les privés d’emplois mais, au contraire, la poursuite de la remise en cause de leur indemnisation.
- à payer pour le patronat, une prime de fin d’année au bon vouloir du patronat et défiscalisée ;
- sur l’augmentation des salaires compensée par la CSG ;
- les heures supplémentaires désocialisées.
EN REVANCHE LE CAP EST GARDE SUR LES REFORMES :
- de l’assurance chômage,
- des retraites,
- de l’État dont l’Action Publique 2022 et sa suppression de 120 000 postes de fonctionnaires.
Les grands épargnés de ce discours sont les actionnaires, le patronat et les plus riches : aucune contribution ne leur est imposée.
Finalement, un discours pour rien pour toutes celles et ceux qui ont du mal à vivre au quotidien.
Pour la CGT, les revendications auxquelles il faut répondre, pour « Un état d’urgence économique, écologique et social », sont :
- l’augmentation immédiate du Smic, des salaires, des pensions, du point d’indice dans la fonction publique,
- plus de justice fiscale,
- le rétablissement de l’ISF,
- l’exigence des négociations sur les salaires dans les entreprises,
- des services publics qui répondent aux besoins,
- la relance de la politique industrielle au service de la transition écologique.
La CGT appelle à poursuivre les mobilisations et à agir par des grèves dans les collectivités les entreprises et les manifestations, le vendredi 14 décembre, à partir des revendications avec des salariés.
Trois rassemblements dans le GARD à l’appel de CGT- FO – FSU – Solidaires
NIMES : 14h30 – au Taureau En bas du Bd Jean Jaurès.
ALES : 10 h 30 – sous préfecture.
BAGNOL SUR CEZE : 12 h – devant la poste. (Des bus seront ensuite disponibles pour se rendre à la manifestation principale sur Nîmes)
Dans la fonction publique territoriale nous vous rappelons qu’il est possible d’être en grève 1 h, 2 h, une demie journée ou la journée