Le Président et son gouvernement sortent affaiblis du premier semestre. Ils n’en demeurent pas moins arc-boutés sur leur projet antisocial au service des riches.
LA FONCTION PUBLIQUE « BOUC ÉMISSAIRE » DES DÉFICITS PUBLICS
Depuis janvier 2018, le gouvernement a lancé les « concertations » avec les organisations syndicales sur le volet ressources humaines du projet Action publique 2022.
Son objectif est clair : une Fonction publique levier de réduction des déficits publics via le conditionnement des dotations globales de fonctionnement (DGF) aux efforts attendus dans les 3 versants de la fonction publique sur leurs dépenses de fonctionnement (donc celles de personnel).
Sa stratégie : développement de la rémunération au mérite, encouragement à la mobilité, simplification du dialogue social et recours accru aux contractuels. Le but de ces évolutions : donner de la souplesse afin notamment que les suppressions de postes (120 000 sont programmées dans le quinquennat : 50 000 dans l’État et 70 000 dans la territoriale) soient plus aisées.
De plus, en cette rentrée, le projet de réforme des retraites pour tous, public-privé, entre dans la danse !
Face à cette situation et à des décisions régressives qui s’opposent aux demandes légitimes des travailleurs et de la jeunesse, l’heure est à la défense des fondements de notre modèle social et à la conquête de nouveaux droits. C’est pourquoi les organisations CGT – FO – Solidaires – UNEF – UNL décident de faire du 9 octobre prochain une première journée de mobilisation et de grève interprofessionnelle, étudiante et lycéenne.
Manifestations dans le Gard :
ALES
- 8H30 devant l’hypermarché LECLERC
- 10H30 devant la gare d’Alès
BAGNOLS/CEZE
- 11H00 devant la poste
UZES
- 10h30 devant l’esplanade
MANIFESTATION DEPARTEMENTALE NIMES
- 14H30 Maison carrée
- 15h00 Arènes (pour les retraités