Les luttes dans des professions du secteur public comme du secteur privé grandissent sur l’ensemble du territoire. Elles appellent à l’unité la plus large des salariés, des privés d’emplois, des jeunes, des étudiants, des retraités, des citoyens pour porter le progrès social.
Lucides, sereins et déterminés, les cheminots agissent non pas pour défendre le statu quo mais pour développer le service public ferroviaire, dans l’intérêt de tous, avec les moyens nécessaires à son bon fonctionnement.
Les propositions CGT argumentées contre la nocivité de l’ouverture à la concurrence, pour la reprise de la dette par l’État, pour trouver d’autres sources de financement, relever le transport de marchandises, revenir à une entreprise unique et intégrée, améliorer la production, réinternaliser les charges sous-traitées ou filialisées, renforcer le statut et les droits sociaux, protéger les salariés de la branche ferroviaire par l’obtention de garanties collectives, doivent être entendues.
La réforme gouvernementale en cours doit changer d’aiguillage pour remettre le service public sur de bons rails.
Et n’oubliez pas la solidarité avec les grèvistes en lutte.