Un constat s’impose, Emmanuel Macron, son gouvernement et le Medef sont décidés à imposer coûte que coûte une restructuration en profondeur de la société française : politique d’austérité, destruction des droits des salarié.es, introduction de la sélection à l’entrée de l’université, casse des services publics, aggravation du sort des sans emplois, réorganisation aggravant les inégalités en matière d’accès à la justice, réforme fiscale favorable aux plus riches, loi répressive contre les migrant.es, priorité donnée au secret des affaires contre le droit à l’information, etc.
En s’en prenant aux personnels à statut, en particulier aux cheminot.es, Emmanuel Macron espère, s’il l’emporte, casser tout esprit de résistance. N’oublions pas que dans le cadre du rapport du Comité Action publique 2022 attendu ce printemps, des préconisations de privatisations et d’abandons de missions sont attendus y compris dans la fonction publique territoriale.
Ce coup de force peut échouer, car les mobilisations se multiplient dans le pays, chacune avec sa spécificité : journée nationale d’action, grèves, occupation d’universités, manifestations…
Le gouvernement espère que ces mobilisations sectorielles restent isolées et qu’il pourra les défaire les unes après les autres. Il s’agit maintenant d’aller plus loin et, toutes et tous ensemble, d’affirmer dans la rue que des alternatives existent, que nous ne nous résignons pas au sort que nous promet ce gouvernement.
Compte-tenu de l’urgence sociale, la CGT a pris la décision de construire cet appel avec d’autres organisations (40) syndicales, associatives et politiques dans le respect des périmètres d’intervention et des prérogatives de chacune des organisations.
Partout en France organisons le samedi 26 mai une marée populaire pour l’égalité, la justice sociale et la solidarité.
Les rendez-vous gardois :
Bagnols sur Cèze – Vendredi 25 mai : 18h00 devant la Poste
Alès : 10h00 devant la gare
Nîmes : 11h00 Maison Carrée